De nombreuses maladies cérébrales sont étroitement associées à des troubles qui ne peuvent être traités, faute de médicaments. Une découverte impliquant une nouvelle classe de molécules se révèle prometteuse.Nous devons à la barrière hémato-encéphalique (BHE) la bonne santé de notre cerveau. Ce réseau de vaisseaux sanguins et de tissus empêche les substances nocives d’atteindre le cerveau. Divers troubles cérébraux ont été étroitement liés à des défaillances de ce réseau.
La persistance bactérienne est un mécanisme de défense des bactéries qui constitue une menace pour les antibiotiques. Le projet COMBATTB, financé par l’UE, a mis au point un nouvel outil destiné à étudier la persistance bactérienne dans les cas de tuberculose.Dans diverses conditions de stress, comme l’exposition aux antibiotiques, une sous-population de bactéries est capable de résister transitoirement au stress et de renaître lorsque les conditions reviennent à la normale. Ce phénomène est connu sous le nom de persistance antibiotique et ne doit pas être confondu avec la résistance aux antibiotiques, où les cellules transmettent à leur descendance leur capacité à se développer en présence d’un antibiotique. La persistance met en évidence l’hétérogénéité phénotypique d’une culture bactérienne sensible à l’antibiotique et est responsable de la récidive de l’infection.
La persistance aux antibiotiques induit des conséquences cliniques majeures, notamment des durées de traitement longues de la tuberculose, la récurrence de la maladie et l’émergence de résistances. Cependant, les mécanismes qui sous-tendent le phénomène de la persistance sont encore mal connus.
Le projet COMBATTB avait pour ambition de caractériser fonctionnellement les mécanismes moléculaires que les bactéries persistantes déploient pour survivre à l’exposition à des concentrations létales d’antibiotiques. La recherche a été entreprise avec le soutien du programme Actions Marie Skłodowska-Curie (MSCA) et a facilité le développement de méthodes d’identification et d’isolement des bactéries persistantes. «L’un des principaux problèmes liés à l’identification des bactéries persistantes tient au fait que les tests cliniques standards de sensibilité aux antibiotiques n’évaluent pas leur persistance», explique Helene Botella, chargée de recherche au sein du programme MSCA.
L’étude des bactéries persistantes est également complexe car les procédures expérimentales disponibles contiennent des cellules résistantes qui se développent en présence d’un antibiotique et dépassent rapidement en nombre les survivants qui ne se développent pas. L’équipe scientifique a mis au point la méthode «recombination-mediated isolation of non-dividers» (ReMIND), qui permet de séparer les bactéries persistantes des bactéries résistantes. Elle se base sur la capacité des bactéries persistantes à conserver certains traits phénotypiques, contrairement aux bactéries résistantes, lorsqu’elles sont exposées à un antibiotique...
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Des chercheurs ont conçu une plateforme permettant de tester des médicaments susceptibles d’être utilisés pour traiter les métastases cérébrales. Baptisé METPlatform, ce système de criblage permet aux scientifiques d’analyser les tissus tumoraux des patients atteints d’un cancer.Jusqu’à un quart des patients atteints d’un cancer présente des métastases cérébrales. Malheureusement, les traitements disponibles ne sont pas très efficaces et ne permettent pas d’améliorer la survie du patient. Les scientifiques ayant des connaissances insuffisantes des vulnérabilités thérapeutiques, ces dernières ne sont pas correctement exploitées et les traitements obtenus sont par conséquent insatisfaisants, ce qui constitue un problème majeur.
Les systèmes miniaturisés de laboratoire sur puce permettent d’éviter bon nombre des problèmes éthiques liés à l’expérimentation animale. Des scientifiques européens ont intégré l’analyse par résonance magnétique pour permettre la caractérisation du métabolisme des tissus à des fins de test de médicaments.Les tissus englobent une gamme de différents types de cellules dans une structure hautement organisée pour remplir une fonction. Il est impossible de comprendre les processus qui régissent l’interaction des cellules au niveau des tissus en étudiant des cellules individuelles in vitro.
De plus, les trois principes de remplacement, de réduction et de raffinement relatifs à l’expérimentation animale exigent un cadre alternatif pour mener les recherches.
Le projet TISuMR financé par l’UE a mené à la création d’une nouvelle plateforme technologique qui permet la caractérisation biochimique directe des tissus cultivés in vitro dans des dispositifs microfluidiques. Ceux-ci offrent un formidable moyen de modéliser des organes entiers, pouvant être utilisés pour le diagnostic et la recherche biomédicale.
L’expérience pluridisciplinaire de l’équipe TISuMR a permis de combiner la spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN) avec la culture de tranches de tissus dans un laboratoire sur puce miniaturisé.
La spectroscopie RMN est une technique spectroscopique non invasive à haute résolution qui permet de caractériser un échantillon au niveau moléculaire. Elle est idéale pour observer les processus métaboliques, biologiques et chimiques des systèmes vivants en raison de sa nature non invasive.
«Notre objectif était de surmonter les limites de la sensibilité de la spectroscopie RMN et de la combiner avec notre système de culture microfluidique pour observer le métabolisme des tissus», explique Marcel Utz, coordinateur du projet et professeur à l’université de Southampton...
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Les os peuvent être réparés, voire remplacés par des prothèses métalliques. Qu’attendons-nous alors pour renforcer notre squelette? Nous avons posé la question à Alisa Buchman, experte en la matière.En plus de son super-pouvoir de guérison, Wolverine, un personnage de bande dessinée, est surtout connu pour son squelette recouvert de métal qui le rend indestructible. Les super-héros mutants ont beau toujours relever de la science-fiction, pourrions-nous rendre nos os plus solides en leur appliquant des greffes de métal ?
Lire la suite Pourrait-on recouvrir nos os de métal pour les rendre super-résistants ?
Des essais cliniques ont révélé la manière dont des virus modifiés qui se répliquent dans les cellules cancéreuses peuvent faciliter la découverte des tumeurs par le système immunitaire de l’organisme. Ceci pourrait déboucher sur des traitements plus efficaces et sauver davantage de vies.
Les médicaments immunothérapeutiques – qui aident le système immunitaire de l’organisme à localiser et à combattre des cellules cancéreuses spécifiques – ont changé la façon de traiter cette maladie. Cependant, pour de nombreux patients atteints d’une tumeur cancéreuse solide à un stade avancé, les options de traitement efficaces à long terme ne sont souvent plus disponibles.
«Malgré le succès clinique de l’immunothérapie du cancer, étendre les avantages du traitement à un plus grand nombre de patients demeure un défi», déclare Akseli Hemminki, fondateur et directeur général de la société biotechnologique TILT Biotherapeutics, en Finlande.
Il s’agit d’un défi sur lequel TILT Biotherapeutics se penche depuis plusieurs années. L’un de ses principaux centres d’intérêt a été le développement de ce que l’on appelle les virus oncolytiques armés.
Ces virus modifiés se répliquent uniquement dans les cellules cancéreuses. Ce faisant, ils modifient le microenvironnement tumoral, rétablissant la capacité du système immunitaire de l’organisme à éliminer les cellules aberrantes.
Un candidat prometteur dans ce domaine a été identifié sous le nom de TILT-123. Les essais précliniques ont révélé que ce virus modifié attirait les lymphocytes T vers les tumeurs et qu’il possédait ses propres effets antitumoraux.
«Il était nécessaire de faire passer TILT-123 du développement préclinique au développement clinique et de générer une première preuve de concept», explique Aino Kalervo, coordinatrice du projet UNLEASHAD et directrice commerciale de TILT Biotherapeutics.
«L’objectif du projet UNLEASHAD consistait donc à nous amener au stade où nos innovations pourraient être financées par des fonds privés et soutenues par des collaborations avec l’industrie pharmaceutique.» ...
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